activitÉs 2019
Cliquez sur le type d'activité pour vous rendre sur la description correspondante
Les activités :
Les visites, sorties et voyages :
-
Visite de l'unité de Traitement des Eaux Usées de l'Ile Arrault le 25 février 2019
-
Visite de l'unité de Traitement des Eaux Usées de la Chapelle St Mesmin le Mercredi 11 Sept 2019
-
Visite de l'Unité de Traitement des Ordures Ménagères le 2 octobre (& 24 janvier) 2019
Cabaret le Voulez Vous à Ingré.
84 personnes se sont retrouvées le jeudi 31 janvier 2019 au Cabaret le VLV.
Nous avons assisté à un spectacle de qualité ; Chanteurs, danseurs et acrobates allient leurs talents pour nous offrir une soirée inoubliable… d’autant plus que certains de nos adhérents ont évolué sur scène !
Au-delà des chorégraphies, le volet music-hall en a rajeuni plus d’un(e)…
Merci et bravo à tous les participants.
Marcelle Pourin
Visite de l'unité de Traitement des Eaux Usées de l'Ile Arrault (St Pryvé St Mesmin)
le lundi 25 février 2019
Faisant suite à la visite de l'UTOM (Unité de Traitement des Ordures Ménagères), nous étions une petite vingtaine d'adhérents pour la visite commentée de l'Unité de Traitement des Eaux Usées par un employé de Véolia.
Cette unité est la plus récente (entièrement rénovée il y a 7 ans) des 6 stations (la Chapelle Saint Mesmin, l'Ile Arrault, la Source, Chécy, Chanteau La Treille, Chanteau Le Berceau) retraitant les eaux usées de la Métropole.
Elle traite la partie « sud Loire » pour une capacité possible de 95.000 habitants.
C'est la station de la Chapelle Saint Mesmin qui retraite toute la partie « nord Loire » soit un équivalent de 400.000 habitants.
Nous avons donc visité une unité qui répond aux normes les plus récentes en matière de bruit, d'odeur, et surtout de filtrage des eaux traitées.
Ces eaux pourraient être réutilisées pour l'arrosage agricole, mais l'Agence Régionale de Santé n'a pas donné son accord.
Après traitement, les résidus (le sable et les boues) sont réutilisés à 100%. Le sable servira aux remblais, les boues sont nettoyées, séchées et deviennent des granulés servant en épandage ou en compostage utilisés par l'agriculture. Seuls les détritus filtrés en entrée d'unité (papier, mégots, canettes et toile de barnum (!!) sont envoyés pour l'incinération à l'UTOM Saran.
Les eaux « usées » retraitées sont, quant à elles, rejetées en Loire, dans le Dhuy ou dans le Loiret.
Cette visite très intéressante aura laissé des questions sans réponses…, mais nous renouvellerons bientôt une visite sur le site de la Chapelle Saint Mesmin le mercredi 11/09/2019 à 9h30, qui nous
permettra d'approcher au plus près les installations techniques : l'Ile Arrault a beaucoup d'équipements non visibles, car enfermés.
Quelques chiffres marquants à noter :
- selon les années, sont traités entre 4 000 000 à 5 000 000 m3 (soit 11 000 m3 à 13 500m3 par jour), rejetés dans la Loire, le Dhuys ou le Loiret (selon l'implantation de la station).
- les résidus de sable, pour la station d'épuration de l'Ile Arrault, représentent entre 150 à 200 tonnes par an.
- le tonnage des boues partant en épandage agricole (engrais) est compris entre 4 000 à 5 000 tonnes par an.
Merci aux personnels de Véolia qui nous ont accueillis et à tous les participants !
Michel Rosin
Voyage dans le sud Touraine le mardi 2 avril 2019
Le car quitte la Ferté Saint-Aubin à 6h30 précises, avec 52 personnes à son bord, pour rejoindre le sud Touraine. Au départ, la météo n’est pas au beau fixe, les nuages deviennent menaçants, ce qui se confirme en cours de route où nous rencontrons quelques averses.
A 9 heures nous arrivons chez M. Geoffrey de Noüel, jeune vigneron, produisant du Chinon et du Touraine, 2016 étant son premier millésime.
Après un BTS en viticulture œnologie, il reprend en 2016 une exploitation viticole. Soucieux du respect des équilibres naturels, il s'est tourné naturellement vers l'agriculture biologique et justifie sa motivation par le fait de pouvoir intervenir depuis le végétal jusqu'au produit fini.
Geoffrey De Noüel emploie la technique « bourguignonne » c’est-à-dire que chaque parcelle est cultivée indépendamment, chaque récolte vinifiée isolément, ce qui lui permet d’obtenir des vins de terroir. Son vignoble est situé principalement sur la commune de Sainte-Maure-de-Touraine. Le cépage est majoritairement du cabernet franc et, dans une moindre mesure, du chenin, du chardonnay et du côt.
Après quelques dégustations (avec modération) et l’achat de précieux flacons, nous quittons le domaine du vin pour rejoindre celui du fromage.
Vers 10h45, nous arrivons à la fromagerie Roy après la traite du matin. Installée depuis 1978, l’exploitation compte 140 chèvres alpines élevées sur une superficie de 35ha dédiée à l'alimentation. Les chèvres sont nourries à base de luzerne fraiche et de foin et produisent 2 litres
1/2 de lait par jour soit la quantité nécessaire à la fabrication d'un sainte Maure de Touraine de 250 grammes.
Le lait est essentiellement transformé en fromages Sainte-Maure de Touraine AOP avec la fameuse paille de 16 cm qui permet de vérifier l’authentification de l’appellation.
Après la visite suit une dégustation de fromages : frais, demi-frais et sec. De nombreux fromages sont embarqués dans le car.
La matinée s’achevant, nous rejoignons le restaurant le Petit Marmiton à Sainte-Maure où un déjeuner typiquement local sera servi dans une ambiance chaleureuse.
Après le repas, direction le village de Ligueil pour la visite du musée d’Albert Bergerault, homme-orchestre et père de la percussion française.
Nous sommes accueillis par Colette et Jean, les enfants d’Albert, qui perpétuent le souvenir de cet homme décédé en 1989.
Colette nous retrace la vie de son père dont le travail a ravi les meilleurs mélomanes mais aussi le grand public à travers les nombreux bals populaires qu'il animait dans le Lochois. Inventeur génial, c’est Albert Bergerault à qui l'on doit la création de son grand ensemble musical en 1973.
Ce grand ensemble comprend vingt violons, un orgue, un vibraphone, un tubophone, un piano, une basse, deux robots, une batterie. Tous ces instruments sont actionnés depuis un accordéon grâce à un système électromécanique.
Seul Jean, le fils, sait le faire fonctionner, et c’est avec plaisir qu’il nous interprète plusieurs morceaux connus. Ce grand ensemble instrumental suscita beaucoup d’enthousiasme et de curiosité au sein de notre groupe.
Parallèlement, les petits-enfants d’Albert Bergerault continuent d’œuvrer au sein de l'entreprise familiale installée à Ligueil depuis 1932 pour fabriquer et vendre à travers le monde des instruments de musique de référence. Les vibraphones, xylophones, marimbas... estampillés Bergerault ont été achetés par les plus grands opéras du monde.
Reçus avec beaucoup de gentillesse, après deux heures passées à Ligueil, il faut reprendre la route du retour.
Nous regagnons la Ferté Saint Aubin à 20 heures. Merci à tous les participants à ce voyage.
Jacques Gaudin
A la découverte des fresques fleuryssoises
Jeudi 11 avril, il faisait encore un peu frisquet à 9h 30 rue de Curembourg à Fleury-Les-Aubrais.
Mais 21 marcheurs (record de participation selon Etienne) se sont retrouvés devant l’impressionnante fresque intitulée « 20 000 lieues sous les mers » sur le mur d’enceinte du château d’eau, où Etienne a présenté FLEURY LES AUBRAIS (son histoire, sa population, ses personnalités...).
Puis, nous nous sommes déplacés vers le centre de Fleury pour le départ effectif à pied, à la découverte des autres fresques retraçant les différents thèmes des 10 années du festival culturel CHEMINANCE de Fleury.
Certaines ont des noms évocateurs tels que « La carte du Tendre ou le GPS de l’Amour », « Le transsibérien » ou « La Croisière Noire » qui ont, bien sûr, fait réagir !
Devant chaque fresque, Jean-Marc a apporté un commentaire sur l’artiste, le thème et certains détails de la fresque que l’on ne voit pas au premier abord. On a pu apprécier la perfection du travail de ces artistes venus, pour certains, du bout du monde (Australie, Chili, Pologne, Ukraine …)
Quelques petits détours pour voir d’autres fresques, notamment une faite par les enfants d’une école et une petite pause à la Passerelle avec dégustation de madeleines, merci Etienne.
Le soleil a fait monter la température de quelques degrés et la promenade a été fort agréable et appréciée.
Jean-Marc Sproni
Balades forestières des 4 avril et 16 mai 2019
Contrairement aux années précédentes notre guide, Bernadette Vallée, nous a conduits au nord de la Loire, en forêt domaniale, dans le massif d’Ingrannes.
Notre accompagnatrice nous a expliqué et commenté les procédures d’exploitation rationnelles par l’ONF.
Ont été reconnus : layons de plantation ou régénération naturelle, coupe de dégagement ou coupe rase et autres résultats des travaux en évolution permanente : la forêt vit. Cependant, il a été question de la difficulté de la forêt actuelle à s’adapter à l’évolution du climat.
En fin de parcours les courageux se sont hissés au sommet du belvédère des Caillettes et ont pu admirer le panorama sur le massif forestier. Bien leur en a pris car, pour des questions de sécurité, l’ascension est dorénavant interdite.
S’en est suivi le traditionnel repas qui clôture ces balades. D’un avis unanime l’auberge méritait que l’on s’y arrête.
Pour ceux qui l’avaient souhaité, une suite découverte proposée par notre cycliste Etienne était la visite de l’église Saint-Grégoire, sur les bords de l’Œuf à Bondaroy, abritant une collection surprenante de diversité et de valeur artistique : une collection d’œufs couvée par une Sœur.
Sœur Anne, personnage hors du temps, intarissable et captivante par son implication sincère dans sa relation à la symbolique de l’œuf.
De nos deux balades, il faut retenir pour chacune d’elles, les remarquables connaissances qu’ont pu nous transmettre nos accompagnatrices.
Claude Chanceau
Sortie Sigloy
Mardi 14 mai, au départ de Sigloy, 32 passagers embarquent sur «la grande Aigrette» pour une croisière nocturne malgré un vent fort mais le beau temps est avec nous.
A la barre, Ingrid prend les commandes sous l’œil vigilant de Jean-Philippe qui nous fait partager son enthousiasme pour «La Loire», ce fleuve royal, à travers des récits et des anecdotes passionnants. Ce n’est pas une simple promenade, mais une véritable découverte de la Loire et de sa dynamique, de sa faune, de sa flore.
Tout au long du parcours, avec des rappels historiques, Jean-Philippe nous propose une véritable lecture du paysage. Après une heure de navigation, Ingrid accoste la gabarre sur une île à l’abri du vent pour un moment de réconfort.
Tous les passagers descendent pour partager le verre de l’amitié. De retour à bord, un excellent repas élaboré par un traiteur de Sigloy, nous est chaleureusement servi, la bonne humeur règne. En plus de notre découverte fluviale, au retour, nous avons pu admirer des couchers de soleil flamboyants… à défaut de voir des castors.
Claude Cohou
Conférence sur le cyberharcèlement le 24 mai 2019
Conférence animée par un policier du commissariat central d’Orléans spécialisé dans la prévention des risques.
Le harcèlement peut toucher chacun d’entre nous, et sans que nous nous en rendions compte nos enfants et petits-enfants.
Lors de cette conférence, le major nous apprendra à reconnaître toute forme d'utilisation de l'espace numérique qui, par l'humiliation, la menace, l'insulte, la calomnie, le ragot, la rumeur, l'utilisation de SMS agressifs ou la diffusion publique d'images ou d'informations intimes, est de nature à porter atteinte au sujet qui en est victime.
Le « harcèlement » peut détruire psychologiquement une personne, il peut se manifester par des mots, des regards, des moqueries, et ce de manière répétée et à but hostile. De simples gestes qui paraissent anodins et qui pourtant vont petit à petit conduire la personne dans un isolement profond. Cette véritable destruction psychologique a toujours existé mais elle possède aujourd’hui de nouveaux terrains d’attaque : internet et les téléphones portables. Les évolutions technologiques ont fait apparaître une forme particulière de harcèlement, le cyberharcèlement.
Le cyberharcèlement est un acte agressif, intentionnel, perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule. Internet, les téléphones portables et les réseaux sociaux ont décuplé les phénomènes de harcèlement. La victime est désormais harcelée en permanence, même à son propre domicile, les agressions se poursuivent. La personne n’a plus aucun moment de répit. Le cyberharcèlement amplifie le phénomène dans l’espace et dans le temps.
Pour terminer cette matinée, le policier nous relata un exemple de cyberharcèlement vécu par un membre de sa famille, récit qui a ému le narrateur mais aussi l’ensemble des participants.
En cas de cyberharcèlement, un numéro est à la disposition des victimes ou de son entourage : le n° 0800 200 000. Au-delà de l’écoute et du conseil, l’interlocuteur peut aider au retrait d’images ou de propos blessants, voire de comptes le cas échéant.
Tous les participants ont apprécié cette conférence sur ce danger lié aux nouvelles technologies. Un grand merci à l’animateur pour sa connaissance et sa passion du sujet ainsi que pour son empathie.
Une autre conférence avec pour thème les réseaux sociaux est programmée le vendredi 22 novembre, je vous invite à vous inscrire à cette dernière qui s’annonce, comme la première, instructive et passionnante.
Jacques Gaudin
Journée multi-activités du 6 juin 2019 au parc de Charbonnière à St Jean de Braye
Nous n'étions que 18 à nous retrouver à cette journée activités et pique-nique avec un soleil radieux après des journées précédentes exécrables.
André nous retrace l'histoire du château, peu entretenu, ouvert pour certaines réunions privées, expos, mariages et même en ce début d'année permettant le logement de sans abri.
C'est un ouvrage de briques et de pierres de 74 pièces (234 portes et fenêtres) construit de 1894 à 1900 ; la famille Prot, parfumeur à Paris y vécut jusqu'en 1946. Ce château abrita de hauts dignitaires de l'armée allemande. Il a subi d'importantes dégradations durant la guerre de 1940/1945. La ville de Saint Cloud le rachète ensuite pour ses classes de vacances, suivi de Clichy la Garenne.
En 1974 la ville d'Orléans rachète le parc et le château pour en faire un centre de loisirs.
Ce domaine est un vivier de faune et de flore sauvage de plus de 100 ha avec plusieurs étangs.
Après la photo du groupe sur le parvis du château, nous marchons vers le petit étang situé à droite du château pour y observer une curiosité naturelle : les racines des arbres poussent à la verticale hors de l'eau. Cette excroissance de racines est particulière aux arbres de la mangrove qui émergent de l'eau et assurent la respiration s'appelle : pneumatophore. Nous passons près des bâtiments de la brigade canine de la police municipale d'Orléans et empruntons l'allée toute droite face au château pour atteindre l'étang du Ruet.
Deux groupes de marcheurs se forment, l'un pour une marche de plus d'une heure dans les allées du parc, l'autre pour une petite marche commentée par Robert en regagnant le château. Nous nous retrouvons vers midi sur les parkings libres pour l'apéro et le pique-nique en commun. Le soleil est bien présent et même chaud !
Nous poursuivons l'après-midi dans la bonne humeur par des activités, jeux de cartes, de quilles Mölky (Robert/Monique) et boules (ne le dîtes pas…ces messieurs ont été battus par les dames !)
La journée bien sympa et conviviale se termine vers 16h45 et chacun repart content de cette agréable journée de détente en regrettant toutefois, de n'avoir pu rassembler plus de participants dans ce merveilleux cadre, pourtant si près d'Orléans, choisi pour satisfaire le plus grand nombre sans grand frais... à cause de la date choisie ?
André, Robert, Etienne
Escapade à Lorris et ses environs le 18 juin
29 participants se retrouvent sur le parking du Musée de la Résistance. Après un petit café, nous reprenons nos véhicules pendant une dizaine de minutes pour rejoindre le carrefour de la Résistance en forêt d’Orléans, haut lieu de la Résistance dans le Loiret.
De là, nous effectuons une boucle de 5 km à pied en alternant sous-bois et grandes allées en terminant devant le mémorial, théâtre des massacres du 14 août 1944.
Nous revenons vers le centre-ville de Lorris pour visiter un petit musée horloger : des montres, pendules, réveils, des outils d’horloger et une horloge monumentale du clocher de Lorris construite en 1861 et restaurée par des amateurs passionnés.
En sortant, nous admirons la halle du 12ème siècle avant de faire un tour dans l’église et remarquer son magnifique buffet d’orgue datant du 16ème siècle.
Il est maintenant temps de se diriger vers le restaurant car le programme est chargé …
A 14 heures, début de la visite du musée de la résistance avec un guide dynamique qui nous relate les faits marquants du maquis de Lorris.
C’est par la « Belle de Grignon », à quelques kilomètres, que nous terminons la journée. Nos 2 guides nous accueillent pour une visite ponctuée d’anecdotes (humour compris !!) de l’histoire du canal d’Orléans, de ses mariniers et de ses fameuses péniches appelées « flûtes berrichonnes ».
Lionel Cousin
Visite de l'unité de Traitement des Eaux Usées de la Chapelle St Mesmin le mercredi 11 Septembre
Après la visite de l’Ile Arrault en Février, nous nous sommes retrouvés à la Chapelle St Mesmin pour visiter la plus grande station d’épuration de la Région, et l’une des plus grandes de France.
Construite il y a 20 ans, cette unité retraite toute la partie nord Loire (de St Jean de Braye à Orme/la Chapelle) et est dimensionnée pour traiter un équivalent de 400 000 habitants, soit environ 70% de la population de la métropole.
A l’entrée sur l’unité, 2 tuyauteries (une de 1 mètre et une de 40 cm) amènent entre 25 000 m3/jour (en été, période de sécheresse) jusqu’à 120 000 m3/jour en période de fortes pluies. Car il faut noter que sur l’agglomération Orléanaise, environ 95% des eaux pluviales se retrouvent mélangées aux eaux usées ménagères !
Du fait de cette grande disparité de volume, et donc de la dissolution due aux eaux pluviales, l’eau « entrante » mettra entre 7 heures (en période pluvieuse) à 3 jours (en été) pour être traitée, permettant ainsi son rejet en Loire.
Dès l’entrée dans l’unité, les eaux usées subissent les premiers traitements mécaniques (séparation des résidus gras, retrait des sables et des corps flottants). À noter que le bâtiment des 1iers traitements est équipé d’un système de traitement de l’air ambiant, pour désinfection avant rejet dans l’atmosphère.
Puis, c’est le traitement biologique par le travail des bactéries dans les bassins d’aération.
Tous ces traitements permettent de rejeter en Loire une eau débarrassée de ses polluants.
Et toutes les boues séparées de l’eau, traitées à la chaux blanche, et après déshydratation, sont envoyées à Villemurlin pour stockage et distribution, soit 5 rotations de poids lourds de 25 tonnes par jour.
Tous ces résidus de boue sont fournis gratuitement aux agriculteurs comme engrais naturel !
A la Chapelle, c’est entre 18 000 à 20 000 tonnes/an qui y sont produites.
Cette visite, très intéressante, aura permis d’appréhender le travail nécessaire pour retraiter nos déchets, mais nous aura aussi rassurés sur les possibilités techniques permettant de gommer une partie de notre pollution.
Merci aux personnels Véolia qui nous a accueillis et à tous les participants !
Quelques chiffres marquants à noter :
-
selon les saisons, sont traités entre 25 000 m3 et 120 000 m3 par jour, entrainant un rejet de 400 m3/heure (la nuit) jusqu’à 6 000 m3/heure (lors de fortes pluies) dans la Loire.
-
le traitement de l’eau à la Chapelle nécessite environ 5 millions de kW par an d’électricité.
-
le tonnage des boues partant en épandage agricole (engrais) est compris entre 18 000 à
20 000 tonnes par an.
Et pour plus de renseignements ou une vidéo de présentation, visitez le site de la métropole :
http://www.orleans-metropole.fr/1379/eaux-usees.htm
Michel Rosin
Sortie Malesherbes et Yèvres le Chatel.
Jeudi 26 septembre, après une halte à La Source puis au théâtre d’Orléans, notre chauffeur emmène les 40 participants vers Malesherbes pour la visite du plus grand musée d’imprimerie en Europe. L’impressionnant bâtiment de 5 000 m2 regroupe 150 machines, certaines en état de fonctionnement. Avec deux guides passionnés nous découvrons les évolutions techniques, l’histoire de la presse, l’histoire littéraire, l’histoire des arts et des applications de l’imprimerie depuis Gutenberg à nos jours puis l’impression numérique. Les démonstrations faites sur certaines machines d’imprimerie en état de marche rendent le musée encore plus vivant ; c’est une enrichissante visite de découverte d’un métier passionnant.
Après le repas pris dans un restaurant de Malesherbes, nous nous dirigeons vers Yèvres-le-Châtel. Notre guide nous attend pour nous faire découvrir ce village classé parmi les plus beaux de France. Nous débutons la visite par la forteresse, de construction massive mais très bien restaurée. Elle fut construite sous Philippe Auguste, au début du XIIIe siècle. Du haut des tours du château nous découvrons un vaste panorama sur la Beauce, le Gâtinais et les lisières de la forêt d’Orléans. La visite dans le village nous emmène jusqu’aux vestiges romantiques de l’église Saint-Lubin dont les travaux ne furent jamais achevés. À 17 heures après une agréable journée de découverte, notre chauffeur reprend la route pour Orléans.
Claude Cohou
Le FESTIV’ASSO du 12 octobre
Sous le thème de la Renaissance et à l’occasion de l’anniversaire du décès de Léonard de Vinci, un grand nombre d’associations ont participé à cette fête : théâtre, lectures musicales, concerts, danses, hypnose et bien d’autres activités, sans oublier les menus « Renaissance » ont ponctué cette journée.
L’AFTL, pour sa part, a contribué à la logistique de cette journée en assurant le service du vin d’honneur sous la direction de notre maître de cérémonie André Séchaud. Merci à tous les adhérents de l’AFTL qui sont venus nous rendre visite.
Le seul regret : le nombre de visiteurs relativement faible par rapport à la densité de la population de la Source.
Bernard Guède
Visite de l'Unité de Traitement des Ordures Ménagères de Saran
les Jeudi 24 Janvier et Mercredi 2 Octobre 2019
L’AFTL a organisé 2 visites de l’Unité de Traitement des Ordures Ménagers à Saran en Janvier (32 personnes) et en Octobre où nous étions une petite dizaine accueillie par un conseiller en gestion des déchets d’Orléans Métropole.
Cette unité, mise en service en 1996, traite l’ensemble des déchets générés par les habitants de la totalité de la métropole (environ 280 000 habitants). C’est un centre multi-filière qui se compose d’une Unité de Valorisation Energétique d’une capacité nominale annuelle de 119 000 tonnes et d’un centre de tri d’une capacité de 23 000 tonnes
En 2018, 107 243 tonnes de déchets ont été incinérées dont 64 732 tonnes de Déchets ménagers résiduels (soit environ 227 kg/hab./an), 14 600 tonnes de déchets issus des services municipaux et déchetteries de la Métropole, le reste étant issu de déchets ménagers d’autres collectivités, de déchets d’activités économiques et de déchets d’activités de soins ainsi que les refus de tri. Sur le centre de tri, 22 882 tonnes de collectes sélectives ont été triées dont 12 500 tonnes pour Orléans Métropole.
Les 80 agents œuvrant dans l’unité sont chargés de :
- la séparation par matière des collectes sélectives : papiers, cartonnettes, acier, aluminium et plastiques. Les balles seront alors expédiées vers des entreprises pouvant revaloriser ces déchets.
- l’incinération au moyen des deux fours d’une capacité de 2 fois 7 tonnes/heure fonctionnant 24h/24, soit une capacité réelle annuelle pouvant atteindre 112 000 tonnes. L’énergie générée par la combustion des déchets permet de produire de l’électricité permettant d’alimenter environ 15 000 habitants. Les fumées sont filtrées et traitées avant rejet dans l’atmosphère. Une quinzaine de stations contrôlant la qualité de l’air sont installées dans les communes voisines de l’unité. Les cendres résultant de l’incinération représentent ~ 3% des matières incinérées, et seront évacuées vers des centres d’enfouissement spécialisés.
2 ‘photos’ de la fosse de déchargement des camions de collectes, et de l’opérateur maniant le grapin (capacité 1 tonne) brassant les dépôts et les stockant en mur (pour le travail d’incinération de nuit ou de WE)
Bonne nouvelle, la quantité de matières incinérées est en baisse sur les dernières années (après avoir doublé depuis les années 70), grâce aux habitudes de tri et au déploiement des bacs de récupération en ville (verre, plastiques, papier, etc.), des déchetteries et de moyens de compostage.
Pensons donc toujours plus au recyclage, mais :
le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas !
Quelques chiffres 'marquants' à noter :
-
21 kg/an/hab de verres collectés.
-
43 kg/an/hab de déchets recyclables collectés
-
227 kg/an/hab de déchets non recyclables collectés
-
12045 tonnes de déchets recyclables et 64172 tonnes de non recyclables traités par l’UTOM à Saran.
-
20 tonnes de dépôts sauvages sur la Métropole
-
½ journée pour le ‘démarrage’ (au gaz) des 2 fours d’incinération ; en régime normal, la combustion est auto-alimentée, et peut atteindre une température de 1500°.
Et merci aux personnels de la Métropole qui nous a accueillis et à tous les participants !
Michel Rosin
Visite du centre logistique Amazon
Les 10 et 22 octobre 2019 plus de 40 adhérents ont visité le site Amazon à Saran, ouvert en 2007, sous le nom d’ORY1 en référence à l’aéroport le plus proche. Des guides nous attendent dans le hall d’accueil de l’usine et nous dirigent vers une salle de réunion pour une présentation de l’entreprise. Le fondateur d’Amazon est Jeff Bezos, il crée en 1997 le site d’Amazon.com pour la vente en ligne de livres où le stockage et l’expédition se déroulent depuis son garage.
Le centre logistique de Saran s’étend sur 68 000 m2, réparti en 12 cellules, soit l’équivalent d’une douzaine de terrains de foot. Cet entrepôt stocke des millions de produits sur quatre étages à travers plusieurs milliers de références différentes. Munis d'audioguides, nous parcourons les différents pôles de réception et d'expédition des produits. Nous découvrons un rangement bien « spécifique » : la particularité du centre de logistique vient du système de stockage. Amazon ne range pas ses produits par thème, mais par taille, nous pouvons trouver sur une même étagère, un baril de lessive et une paire de chaussures (un produit se range là où il y a de la place...).
La taille est l’élément déterminant qui va permettre au système de ranger un produit et de le retrouver. Chaque produit est géolocalisé à l’aide d’un code barre qui sera associé à une zone de stockage. Chaque marchandise validée est groupée automatiquement avec d’autres afin d’optimiser le temps et le parcours des employés (un agent fait une quinzaine de kilomètres par jour). Il va se déplacer dans les centaines de rayons, poussant un caddie et muni d’un scanner qui localise le produit et le valide.
Dès que la marchandise est emballée, étiquetée, elle est ensuite triée en fonction de sa destination. Aussitôt que la commande est validée sur internet, celle-ci est traitée quasi immédiatement et sera prête pour l’expédition dans les deux heures qui suivent.
Ce système de rangement inédit et de traitement des produits nous a beaucoup impressionnés. Nous remercions nos guides pour cette visite très intéressante et chaque participant repart avec un cadeau souvenir.
Claude Cohou
L’atelier des lumières, de Van GOGH le 26 novembre 2019
Une proposition de Lionel de m’intégrer dans un groupe de ses anciens collègues des Télécom pour une visite de l’atelier des lumières à Paris…
Bonne idée !!! Après concertation de Madame… OK !
Ce 26 novembre 2019, je fais partie des soixante-huit voyageurs dans le maxi-bus « Jeanne d’Arc ».
Quelques figures et ténors du groupe animent le trajet.
De beaux bâtiments haussmanniens et de vilains cubes modernes environnent l’Atelier. Ce grand lieu d’exposition est une ancienne fonderie du milieu du XIXème siècle, reconvertie en un grand espace « Atelier Art numérique ».
L’exposition précédente fut sur KLIMT avec ses volutes et sa forte sensualité, et aujourd’hui, c’est la nuit étoilée et l’art japonais, source d’inspiration de l’artiste néerlandais.
Nous entrons dans le noir, les projections murales ne nous éclaboussent pas encore, j’ai du mal à me repérer, j’essaie de suivre Lionel et Mireille.
Les images gigantesques, certaines d’une hauteur de dix mètres, accrochent brutalement le regard. La musique (un peu forte) accompagne avec harmonie les coups de pinceaux numériques. Tout commence avec le regard pénétrant du grand maître qui nous invite dans son monde intérieur.
Présentation chronologique des œuvres de jeunesse du peintre : des portraits de paysans, de pêcheurs et le fameux profil des flamands, hum… !!! Paysages couleur terre et des lignes blanches en diagonale soulignent les pluies froides du Nord, c’est le passage que j’ai le mieux apprécié. Il me semble que la musique de fond était d’un compositeur nordique, Edward Grieg.
La nature.
Les Tournesols marquent le retour de l’artiste en Provence.
Le regard se lève vers les amandiers en fleurs qui finissent en tourbillons du ciel bleu au fond noir, (peinture de la fin de sa vie). Le final de la Moldau de Smetana accompagne cet extrait sublime.
Toutes ces images vivantes se succèdent sur les 360°de parois.
Ces tableaux se chevauchent, se fondent, toujours portées par la musique de Vivaldi, Grieg, Smetana… mais aussi Miles Davis, Nina Simone …
Arles. Le moment phare du parcours présente les tableaux les plus célèbres de son séjour arlésien. La terrasse de café le soir, la maison jaune et la chambre.
La nuit étoilée se découvre partout, même sur le sol. La terrasse… une multitude de ronds concentriques tournoyant dans le reflet des eaux du fleuve dévoile le tempérament tourmenté du peintre.
La plaine d’Auvers.
Le champ de blé aux corbeaux 1890, est l’une des dernières œuvres de l’artiste. Des corbeaux énormes s’envolent sous un ciel bleu-noir contrastant avec le champ de blé aux nuances dorées.
Après Van GOGH, ce sont les estampes japonaises, des éventails, des guerriers des fleurs, source d’inspiration des impressionnistes….
Toujours un déroulement rapide, la mémoire visuelle a du mal à se fixer… exception pour la vague géante d’Hokusai animée par le 2ème mouvement « éclaboussant » de la mer de Debussy.
Nous faisons un deuxième passage, je sens Lionel et Mireille à saturation…
Nous quittons ce grand livre d’images de lumières mouvantes qui expriment le passage d’un grand coloriste à la Fonderie… un jour pluvieux de novembre.
Nous retrouvons la rue !!
Dîner au « PARIS » restaurant-Brasserie situé Boulevard Richard Lenoir.
Un garçon et une serveuse de couleur ont amusé les provinciaux par leur rapidité, leur efficacité et leur sourire.
Un autre spectacle nous attend !
Au Théâtre Bastille : Chérie on se dit tout ! Pièce amusante dans une petite salle type Montjoie.
Retour mouvementé, le bus bloqué par une voiture et coucher à deux heures.
Ces images féeriques ne m’ont pas quitté du voyage …, du pain blanc pour les contemplatifs et les rêveurs !!!!!
Merci à Lionel de m’avoir accepté au milieu de soixante-sept « télécom » parmi lesquels, la Maman de Cyril COUTON ; Cyril, ami de théâtre de Sophie, la québécoise !
Jean-Pierre Baudeuf
Actualités informatiques La double authentification sur Internet
À l'heure où les comptes piratés et fuites de données se succèdent, la sécurisation de ses différents comptes en ligne est l'affaire de tous.
Malgré toute la complexité que nous pouvons mettre dans nos mots de passe, cela ne suffira pas toujours à protéger efficacement nos comptes et vos données personnelles. C’est pour cette raison que de nombreux sites ont mis en place la double authentification, aussi appelée authentification forte ou authentification à deux facteurs.
Si on ne peut pas prétendre que l’authentification forte prévienne à 100% les intrusions, elle représente néanmoins une sécurité supplémentaire au cas où votre mot de passe serait découvert (par exemple, dans le cas d’une opération d’hameçonnage). Cette méthode demeure aujourd’hui parmi les plus efficaces.
Elle va ajouter une couche de protection supplémentaire à votre compte. En plus du traditionnel couple nom d'utilisateur et mot de passe, s'additionne la réception d'un code unique par SMS ou via une notification sur votre Smartphone qu’il vous suffira de valider ou pas en répondant par Oui ou Non.
Dans le cas d’une tentative de connexion sans code de sécurité depuis un appareil inconnu, vous recevez une notification pour vous en avertir. Vous pouvez alors confirmer que c’était bien vous qui essayiez de vous connecter ou bien suivre un processus pour sécuriser à nouveau votre compte.
Aujourd’hui de nombreux sites vous proposeront d'activer l'authentification à double facteur : Orange, Microsoft, Gmail, Amazon, de nombreuses banques et bien d’autres.
Cette technique de sécurisation des comptes devrait être une norme tant elle permet d’éviter des problèmes de piratage de compte. Si quelqu’un se retrouve avec votre identifiant et votre mot de passe, il ne pourra toujours pas entrer sur votre compte sans votre sésame personnel. Nous vous encourageons à la mettre en pratique sur chaque site vous la proposant.
Comment la mettre en place ?
La plupart du temps, cette option s’active dans les paramètres ou l’espace client du compte concerné. Si vous avez des difficultés à l’activer vous pouvez contacter le service client de l’organisme ou rechercher la procédure sur Google en tapant par exemple : comment activer sur la double authentification sur mon compte Microsoft.
Lionel Cousin – Jacques Gaudin